samedi 18 juillet 2009

... un 2 pour 1 de faits cocasses ...

Montpellier: Je me rend au téléphone public avec ma carte d'appel internationale afin d'appeler Visa pour savoir mon solde. C'est un numéro 1-800. Je compose et avant même d'avoir terminé l'indicatif, une voix enregistrée me dit: Les pompiers vont vous répondre! (Le numéro des pompiers en France est le 18.) Oups... j'avais oublié ce détail. Oublié dois-je dire, car non je ne connaissais pas le numéro des pompiers en France jusqu'à environ 2 semaines plus tôt que mon appel. Mise en situation: Marilou et moi on s'emmerde une soirée de semaine, sûrement pendant la grève d'école. On a donc décidé d'écouter un film sur son ordinateur portable, qu'on avait trouvé pas cher pas cher, un classique, Jumanji! (voyez-vous déjà le rapport avec ma première anecdote!) on s'installe donc, évaché dans le divan/lit/clic-clac/bureau de travail/table à manger (c'était vraiment pas grand comme appart!) À peine au bout de 10 minutes, j'entend du brou-ha-ha dans la rue. Bof ca doit être des gens qui passent. Après 2-3 minutes, ma curiosité l'emporte. Je me lève pour aller ouvrir les volets et voir ce qui se passait de l'autre côté de la rue, c'est-à-dire à moins de 12 pieds de nous, une voiture était en flammes. Pendant que l'auto stationnée devant fondait et que celle de derrière a enclenché son système d'alarme, deux mecs (pas gars, mecs) couraient dans la rue en essayant de trouver des extincteurs, ce que nous n'avions pas. Et soudain l'un d'eux de dire à son collègue: Appelle les pompiers! L'ami lui demanda: C'est quoi le numéro? -C'est le 18! 18 comme dans 1-800! Ah! Bon à savoir! ...Et pour terminer l'histoire de l'auto en feu, le propriétaire était absent et n'a constaté les dégâts que le lendemain.

vendredi 17 juillet 2009

Aquì en Barcelona...


2 Février 2006: En route pour Barcelone, cette magnifique ville de Catalogne. Toujours en train bien entendu. Nous passons par Perpignan, ville où à part le fameux institut Jean Vigo, on peut passer outre cet endroit. Rendus à la frontière de l'Espagne, le train s'immobilise pour curieusement changer les essieux car les voies ferrées ne sont pas compatibles... petit détail d'à peine 15 minutes. À notre arrivée plutôt tardive, nous nous mettons à la recherche d'une auberge. Disons que ce coup-ci nous aurions mieux fait de réserver, ou du moins prendre une adresse en note... c'est après quelque 1h30 de marche autour de la ville que nous nous rendons comte que nous sommes dans le quartier riche de Barcelone, nous ne croisons que des Hilton ou des Ritz. Nous tombons finalement sur Las Ramblas, la rue la plus populaire de la ville. J'étais à 2 doigts de me coucher sur un banc quand nous croisons un petit hôtel assez modeste et surtout bon marché. Déjeuner inclus en plus ( Nous ne savons toujours pas s'il était inclus mais nous en avons profité.) Au lendemain matin, nous partons en visite. Nous sortons de notre petit déjeuner très copieux, et marchons environ 3 blocs pour arriver face-à-face avec l'auberge de jeunesse tant recherchée la veille. Bon. Au moins on a réservé tout de suite une place pour le soir même. Après une journée bien chargée de visite en bus touristique, nous rentrons à l'auberge ou nous faisons la connaissance d'un Zurichois avec qui nous avons pu pratiquer...l'espagnol!

La fin de semaine déjà écoulée, nous nous rendons à la gare pour prendre notre train de retour. Tiens, on ne prendra pas un taxi, on a encore la passe pour le bus touristique qui fait justement un arrêt à la estacìon de França! Mais il ne nous reste qu'une heure. On se dit qu'on a amplement le temps. Faux. il reste 10 minutes avant que notre train parte, nous somme pognés dans le traffic et il reste au moins 12 arrêt de bus à faire. On débarque en vitesse et on trouve facilement un taxi, qui nous amène à la gare en un temps record. Pour la course de 7 pesos, nous avons laissé presque 50% de pourboire au gentil monsieur et sommes parties en courant vers l'entrée de la gare. En Europe, ou plutôt en France, il faut "composter" son billet de train avant d'y monter à bord, c'est-à-dire "puncher". On voit les machines et tout suite on se dit: Merde il faut composter c'est vrai! Mais notre billet faisait le double de largeur de la fente de la machine. Une madame nous fait signe d'y aller alors on descend les escaliers à toute allure pour monter dans le train. Ouf! on y est arrivé! Et la porte se referma derrière nous avant même que nous trouvions nos sièges! Quelle course contre la montre! Je m'asseois dans le train et regarde Barcelone s'éloigner, une de mes villes favorites d'Europe.

dimanche 21 juin 2009

Première escapade: Carcassonne



Nous voici bien installées à Montpellier pour les 4 prochains mois. Notre première fin de semaine à l'extérieur s'annonce des plus excitantes. Notre billet de train en main, nous nous dirigeons à la gare Montpellier St-Roch à quelques pas de l'appartement, pour prendre la direction de Carcassonne, ville fortifié e non loin d'ici. Après avoir trouvé le bon quai, attendu quelques minutes, le train arriva enfin. Nous entrons pour essayer de trouver notre place lorsqu'on se rend compte qu'il n'y a aucune place assignée sur notre billet. Le train, plein à craquer, part et nous sommes toujours debout à chercher des sièges libres. Nous nous retrouvons finalement dans le wagon des bicyclettes, avec quelques dizaines d'autres personnes qui, comme nous, n'avaient trouvé aucune place pour s'asseoir. Le plancher est froid, rabotteux, chacun a son petit coin de mur pour s'appuyer, certains se sont assis sur leur valise, mallette, manteau, d'autres simplement restent debout. On ne restera pas debout tout le trajet d'une heure trente. On s'asseoit donc en indien au beau milieu du wagon. L'heure et demi a passé très lentement. Nous arrivons finalement à Carcassonne, il fait un peu froid mais sans plus. Nous nous dirigeons vers la vieille ville où notre auberge était située. Malgré les beaux paysages, nous décidons d'attendre au lendemain pour prendre des photos, nous aurons la journée entière. Et si on savait ce qui nous attendait pour le lendemain on en aurait peut-être pris, des photos. Nous décidons de nous installer à lauberge après notre bon souper steak sur feu de bois. C omme auberge, ça a du bon sens. Mis à part les portes qui n'ont aucun loquet. De toute façon nous sommes en basse saison (Février) et nous sommes à peu près quatre personnes dans cette auberge, y compris le préposé à l'accueil. Une bonne nuit de sommeil nous fait grandement de bien. Le lendemain matin, une surprise nous attendait à l'extérieur: de la neige! Hein, de la neige dans le sud de la France? Eh oui. Et les Carcassonais (nois) semblaient aussi surpris que nous. 2 cm! La panique générale!! Les écoles fermées, arrêt des transports publics, personne à l'extérieur. L'apocalypse! Alors nous qui trouvait ça rigolo mais n'avions pas pensé apporter des bottes, décidons d'aller visiter la ville quand même. Le tour guidé que nous voulions faire était fermé , cause de "tempête de neige". Nous faisons le tour de la ville par nous même, croisant quelques autres braves sur notre chemin. Des touristes, sans doutes. Après une journée dans la slotch, les pieds trempés, nous rentrons tôt prendre une bonne douche chaude. Le lendemain matin, nous quittons cette belle ville que nous aurions préféré voir sans ce tapis blanc.

jeudi 19 mars 2009

Trouver un appartement à Montpellier un 6 Janvier

C'est de peine et de misère que nous avons pu dénicher un appartement à Montpellier à la dernière minute. Par chance l'employé du café internet où nous allions avait une sympatique (sarcastique) amie qui s'en allait justement pour 4 mois au Maroc. Elle nous a cédé son coqueron de 2 et demi pendant son absence. Et on pensait que ce serait simple comme ça! Premièrement, elle nous laisse la clef la journée de son départ en mentionnant qu'elle reviendrait passer une semaine... bon ok, on ira à l'auberge, au moins on a un toit. Pour notre première soirée, nous allons acheter ce qu'il faut pour se faire un spagat (chaudron, poêle, pâtes, sauce, ustensiles), et quelle surprise! notre chère amie (que nous appelions affectueusement Tourista) retontit-tu-pas! Elle a - imaginez-vous donc - manqué son bateau pour le Maroc. Elle nous sacre dehors, c'est à peine si on finit de manger qu'aussitôt nous revoilà au Polygone! Ça ne faisait que commencer. Mais au moins nous avions trouvé un appartement (si on peut appeler ça appartement) pour passer la session.

Suite: une semaine au Polygone

C'était un hôtel que nous avions réservé à l'avance, sur internet, nous n'avions juste pas trouvé l'hôtel Le Mistral presque en face, beaucoup mieux. Nous faisons notre check in et malheur, pas d'ascenceur, nous nous retrouvons au 3ème étage. Sans aucune courtoisie de la part du réceptionniste, nous montons de peine et de misère les marches les bras pleins. Nous décidons d'y aller une valise à la fois, à deux. Nous découvrons la chambre, d'un luxe ... absent. Petit racoin d'entrée, un lit une mini salle de bain et c'est tout. Bah, on se dit que ca va dépanner pour une nuit ou deux. Mais ce n'est pas évident de trouver un appartement à la dernière minute. Nous commençons l'école seulement dans 10 j0urs, alors nous décidons d'aller se renseigner auprès des résidences étudiantes. Évidemment tout est déjà plein. Nous essayons d'appeler plusieurs propriétaires qui louaient, les numéros de téléphones et téléphones publics auquels nous ne sommes pas habitués... ça ne porte pas fruit. Il pleut toujours. Bon, c'est le soir, allons souper. (Il est environ 17h30) Quelle erreur! Souper à 17h30??? Impossible dans le sud de la France, beaucoup trop tôt. Nous entrons dans un petit café où il y a un tableau come menu, plusieurs sortes de salades y sont inscrites. Ça a l'air très bon. Je demande donc à la serveuse: Excusez-moi... (elle ne se retourne pas car en France on ne dit pas excusez-moi, on dit pardon) est-ce que je pourrais avoir une salade?? -Non, on ne sert pas à dîner (à souper), va à côté chez Pizza Papa (un restaurant qu'on a vite adopté surtout pour ses excellents desserts) . Bon, ici ils font de la pub pour la concurrence! Eh Bien c'est ce que nous faisons, nous allons en face. Miam! Disons que la première semaine a été de s'adapter aux coutumes et expressions de la régions, mais nous avons vite adopté cette merveilleuse petite ville du Languedoc et les 4 mois qui suivirent furent des plus agréables.

On arrive...

4 Janvier 2006: Arrivée à Paris Charles-de-Gaule, les deux yeux dans le même trou. Il faut vite suivre le groupe car on se rend à l'hôtel pour notre première nuit. Mais avant, pourquoi pas faire un super tour de ville, question de nous fatiguer encore un peu plus. Après quelques visites du secteur, nous rentrons à l'hôtel (joie!) pour se reposer un peu. Ha! C'est notre station de métro. Une chance que Marilou est là pour me donner un coup de coude car je passait tout drette. Arrivé à notre suite de luxe (par suite de luxe j'entend petite chambre style auberge de jeunesse, 2 lits simples mous, avec une porte de salle de bain qui ne va pas jusqu'en bas, une toilette pratiquement dans la douche, petite odeur de renfermé, charmant quoi!) on se prend chacun un lit et on s'éffouare dedans pour une petite sieste d'une heure. Sieste qui aura duré toute la nuit, le lendemain on s'affaire à acheter nos billets de train, car chacun part en directions opposées. Nous sommes 4 à aller à Montpellier. Nous achetons une carte étudiant ce qui nous vaudra la peine étant donné le nombre de voyages en train que l'on prévoit faire. Nous voilà donc sur le quai de la gare de Lyon à Paris. C'est à peu près ici que commence nos périples.

Premier périple: Un premier embarquement dans un TGV à Paris avec une grosse valise.

Banal direz vous?! Pas tant que ça. Le train arrive, c'est ma première expérience dans un train grande vitesse, malgré ma fatigue de la veille je suis tout de même excitée. Marilou monte la première et nos sièges se trouve au deuxième étage. Je me trouve alors coincée dans une marée de parisien qui ont tous l'air plus chiants les uns que les autres (C'est ma première journée, j'apprendrai plus tard à aimer les Français.) personne ne veut me laisser passer mais je dois embarquer sinon je suis coincée pour la nuit et mon hôtel est déjà réservé à Montpellier (on verra plus tard que c'est une suite de luxe tout comme à Paris.) Je fonçe donc vers ces parisiens fous et pressés, mais au moment de monter les marches j'oublie de rétracter la poignée de ma valise et je la soulève: erreur! Ce n'est plus que la poignée qui me reste dans les mains, la valise déboule les 4 marches que j'avais monté pour se ramasser aux pieds d'une vieille dame frustrée qui me dit: eh-oh on fait attention là! et plusieurs autres commentaires s'en suivent. Gênée, je retourne donc en bas chercher ma valise et la remonte de peine et de misère, tout le monde me regarde et personne ne m'aide , comme c'est hospitalier la France! Bref je vais m'asseoir et je passe quand même un bon trajet. L'arrivée à Montpellier fut... comment dire... chiante? médiocre? Sous la pluie batante avec nos kilos de bagages et notre map grosse comme un 5 euros, on cherche notre hôtel, le Polygone. (Nous allons nous rendre compte que le mot Polygone désigne à peu près tout à Montpellier, un hôtel, un cinéma, un centre d'achat, une station de tramway, une grande place...) Bref comme hôtel ça aurait pu être franchement mieux. Surtout que nous ne savions pas que nous allions passer plus d'une semaine là...
(à suivre)

On part...

3 Janvier 2006: voici le grand départ. Je vais mennuyer de vous tous, mais je vais vivre tellement de choses que je sais que ça va passer super vite. C'est plutôt vous qui allez s'ennuyer de moi. (J'espère) La valise qui pèse une tonne, le sac de cabine, mon billet, mon passeport, je suis prête à franchir la porte, à plonger dans ce vide qui m'attend de l'autre côté de l'océan. Même si plusieurs fois j'ai failli renoncer à ce projet d'études à l'étranger, quand je me décourageait je me disais que j'allais passer à côté de quelque chose et que j'allais le regretter toute ma vie. C'était maintenant ou jamais. Et bien voilà, j'y vais, je monte à bord de l'avion. On se reverra le 30 Juin prochain!